mercredi 24 février 2010

devinez un peu où nous sommes à présent...

















Le jeudi 04 février 2010,
j’ouvre l’avant dernière page du journal de bord orange laissé quasi vierge par Jean-René et y inscris ceci :-9h-Vent de Nord Est, fortes rafales-Baromètre 1011-Cap compas 270°-Position N 16°53'279 W 24°59'487.-Observation : départ à la voile mouillage de Mindelo.

C’est que la petite sortie d’exercice en compagnie de Philippe et Louis m’a aidé à redécouvrir Goudrome, très maniable ! On ne cherche pas l’exploit mais les manœuvres sont tellement plus belles et silencieuses à la voile. On a vite fait d’oublier les arrivées douteuses aux mouillages avec Laurène qui fait de son mieux au poste avant sans guindeau, le bruit assourdissant du moteur et la casquette du cockpit rendant toute communication impossible.
Nous devions partir la veille mais le nouvel équipage modifiait lourdement la question d’avitaillement : nous n’embarquerons pas moins de 200 litres en plus des 400 litres que contiennent les cuves, une bonne dizaine de pains frais et des fruits et légumes à en faire craquer les filets .
Cette soirée supplémentaire est mise à profit de l’organisation de la vie à bord. On parle aussi de la sécurité, des attentes de chacun et nous bouclons autour du bon thon préparé en darnes légèrement grillées au miel et sésame (c’est Malik qui le débite avant d’expédier la moitié sur Kirha où la soirée semble vibrer au même diapason : réunion officielle de préparation à la transatlantique).

De cette dernière nuit à Mindelo, je garde un souvenir qui illustre bien le capitaine de Kirha. Philippe est arrivé sans bruit à la nage au milieu de la nuit, assis nu en face de moi, sur la bannette de la cabine avant pour s’entretenir de la route que nous avions tracée, il disparaîtra de la même manière.

Kirha nous devance dans la manœuvre et tire déjà des bords au milieu de l’étroit chenal après s’être dégagé d’un bout pris sous sa quille. Nous hissons avec deux ris dans la grand voile et abattons de suite grand largue vers le détroit de Sao Vicente, nous vérifions mes prévisions concernant le temps dehors : force 6 bien pesé et 7 dans les rafales !

Pour les présentations, Goudrome ne fait pas dans la dentelle, moins d’une demie heure sur l’eau et le support de l’enrouleur casse. Cette pièce de maintien permettait à la bobine de tourner indépendamment du système de guidage… résultat, un génois noué en cravate qui faseye en partie haute et pourrait se déchirer. La somme du vent violent et du courant qui nous dégagent au Sud Ouest et une côte découpée sans abri nous empêchent de faire demi-tour. Le pilote ne tient pas le cap, la houle nous balance de 60°. Nous hissons la trinquette sur le bas étai pour déventer le génois mais ceci ne suffira pas pour l’envoyer plusieurs fois à la main autour de l’étai pour le décoincer. Impossible de l’affaler, je finis par en faire une momie qui assurera sa conservation en attendant un jour meilleur.
Nous trouverons un moment de répit au Sud Est de l’île de San Antao, juste assez de temps pour bricoler un système de maintien et envoyer la voile en ciseau pour prendre une allure que nous garderont deux jours.

Kirha ne semble pas avoir eu de problèmes, disparu rapidement dans cet horizon haché par la houle, plus de contact radio…Le vent n’a pas l’intention de faiblir, la houle croisée roule Goudrome et ses occupants sans interruption pendant plus de 72 heures.

Laurène ne manque pas d’ouvrir un palmarès « mal de mer » qu’elle emporte haut la main devant Léo, puis François qui nous étonne par ses remèdes : à peine régurgité l’intégralité de son repas, il s’envoie un mug de Rhum ! En fait, nous découvrons que le mal de mer doit être doublé d’une intoxication alimentaire dont nous ignorons l’origine. Il faut voir le va et vient dans le cockpit pour l’utilisation du seau méthode haute ou basse. Tessa aura juste un retour par voies hautes, j’aurai pour ma part recours à quelques immodiums pour me libérer de ce virus.
Dans la guerre nous perdons la moitié de notre stock de seau (un sur deux) et abandonnons provisoirement la pêche qui n’inspire bizarrement plus personne (cette dernière est ridicule, le rapala s’entortille avec la vitesse pour produire des nœuds irrécupérables).

Le cinquième jour, force est de constater que nos réserves de frais (pourtant minutieusement stockées individuellement dans les feuilles des meilleurs journaux culturels cap verdien) sont mutilées par le roulis.
On ne compte pas les citrons moisis, que l’on presse immédiatement pour en faire des citronnades ; les carottes tachées qui se gélifient, les poivrons qui coulent sur la couchette de Léo, les mandarines qui se décomposent de l’intérieur. Pour couronner le tout, les pains restants (5 sur 10) sont recouverts d’une couche de moisissure bien verte, le lait tourne en à peine 24 heures. Tout ceci est très agréable dans un contexte où nous combattons les microbes et les crampes d’estomac.

Laurène avait interprété tout autrement la brochure de la transatlantique idéale… Je pense même que si il y avait quelque part un bureau des réclamations, elle s’y rendrait à la nage.

C’est vrai que je n’ai jamais si peu ou si mal dormi à bord, on a beau passer 20 heures au lit (sur ce point Laurène fait exploser la moyenne avec 23 heures quotidiennes !) on ne récupère que très difficilement. Nos programmes personnels réservés spécialement à la transat (le moment où on va tout faire, le moment où le temps ne sera pas compté...etc) sont laissés pour compte et ressemblent plus aux bonnes résolutions de chaque année.

D‘un point de vue navigation, cela commence sur des chapeaux de roues : 131 miles pour les premières 24 heures, 129 le lendemain, puis 138, 143, 132. Et c’est là que le vent nous abandonne pour un moment. Voici la traduction du phénomène en moyennes journalières : 95 miles, 57,71, 63. Autant dire que nos espoirs fondés sur les moyennes du départ (boucler les quelques 2160 miles nautiques en 15 jours !) sont noyés avec le seau. Là, on préfère endormir la partie rationnelle du cerveau et simplement oublier que cela pourrait durer plus de 30 jours…

Donc, connectés exclusivement au cerveau droit, nous dégustons le temps à la petite cuiller, (et avec du sucre s’il vous plaît) comme un bon petit café. L’absence de vent lisse la houle ; pour notre grand bonheur et celui du gréement qui réclame du repos, nous affalons et plongeons par 5647 m de fond. Léo donne l’exemple en oubliant son maillot sur le pont. Ce bain est une renaissance incroyable, l’eau est chaude et nous surprend par le peu de salinité, on nage les yeux grands ouverts. L’océan tel qu’il est dans ces conditions est une baignoire inépuisable. Le lendemain nous croisons des dauphins noirs beaucoup plus grands qu’à l’habitude ; mais ceci ne nous enlèvera pas le besoin de quitter l’ embarcation, la maison pour un baptême de plus dans le bleu.

Tout le monde est détendu à bord, Laurène étend à nouveau son territoire, c’est dire qu’elle se porte mieux. C’est un petit rituel a interpréter : les premiers jours Laurène ne sort pas, elle se limite d’abord à de rares allers-retours du lit à son observatoire (la première marche de la descente, juste au dessus du moteur) puis cela devient plus fréquent et enfin, elle se sent assez à l’aise pour sortir et tout devient normal. Cette fois cela aura duré 6 jours (en général c’est plutôt 3) !

Léo pour sa part affiche un grand sourire depuis son arrivée, il est sur Goudrome comme un coq en pâte, même malade (quelques jours plus tôt, il plaisantait la tête dans le seau) !C’est un équipier léger, dépossédé de tout pour faire son grand voyage. Il a embarqué avec sa guitare, quelques bouquins et à peine de quoi se couvrir.Sa présence à bord nous est très agréable, Léo est un garçon jovial, réfléchi et passionné de rencontres.
Pour lui, l’aventure sur Goudrome n’est qu’une parenthèse ou un des chapitres du long périple commencé en auto-stop quatre mois plus tôt ( www.carnetsdejoyage.lautre.net ).
François et Tessa sont aussi très faciles à vivre, nous les avons installés confortablement dans la couchette double du carré avec un drap en guise de séparation pour symboliser leur intimité. D’une manière générale, on peut dire que chacun a ses quartiers et que cela fonctionne naturellement.

Pour vous décrire rapidement François et Tessa, je dirais que François est grand et que le bateau est petit. Le premier est tellement grand que la couchette est évidemment trop courte, le plafond est évidemment trop bas de sorte qu’il se cogne une bonne dizaine de fois par jour. Son spot préféré reste le boulon qui reprend l’œillet du palan de grand voile à tribord. Il est aussi le plus métissé de l’équipage. Né en France de mère française et de père béninois, il découvre
le Canada à 14 ans où il vit depuis. Ses activités sont passionnantes, il partage son temps entre l’exploration des coins les plus reculés pour y effectuer des relevés géologiques (son quotidien là-bas est tellement en décalage, en skidou ou en raquettes par -30°C alors que nous sommes ici en maillot de bain par 35°C en direction de la Martinique) et la plantation d’arbres.
Tessa est une jolie brune à l’allure de danseuse, canadienne elle aussi mais originaire de Colombie Britannique. Un peu réservée au départ à cause de la frontière linguistique certainement, elle nous étonne aujourd’hui par ses éclats de rires et son absence totale de mal de mer. Très volontaire pour les tâches quotidiennes du bord et particulièrement en cuisine, nous sommes ravis de la compter parmi nous.Tessa rentre à Vancouver pour rejoindre une ferme urbaine qui pratique la « permaculture », sa nouvelle passion.

Il aura fallu cinq chaudes journées au vent pour reprendre son souffle (peut-être trop de voiliers à pousser cette année ?). Une fois de plus, la brochure ne correspond pas tout à fait à ce que nous rencontrons : les alizés sont effectivement dominants mais nous rencontrons aussi du sud qui vire au nord en quelques heures.

Pendant ce temps nous essayons sans relâche toute la garde robe à la recherche de combinaisons pour capter le moindre soupir, sur tribord, puis bâbord .Grand voile haute puis basse, voiles jumelles sur l’étai, etc... Résultat : tangon à déplacer sans cesse, les bastaques qui gênent ; les retenues de bôme, hâle-bas et autres manœuvres sont frappées dans tous les coins à chaque changement. Les garçons se prennent au jeu pour le grand bonheur de Laurène qui se consacre à d’autres activités.
A travers ces manœuvres répétées, nous apprenons tous beaucoup. Pour ma part, je découvre le rôle de capitaine: anticiper, décomposer et partager ma passion. C’est un exercice de détermination mais aussi d’ humilité, une grande leçon sur les rapports humains que de composer avec les envies, les compétences et le caractère de chacun. Un matin, je réunis tout le monde pour faire quelques remarques, ce qui offre à chacun un espace pour s’ exprimer. Cela sert de soupape, le résultat est très positif.
Nos réserves diminuent, il faut prévoir sur la durée en analysant le frais au quotidien (nous avons sensiblement réduit la température des stocks en isolant sérieusement tout les hublots bâbords et en récupérant le vent arrière à l’aide d’une petite voile via le capot de la cabine avant. Cela ne nous épargne pas de petites surprises, nous avons trois ennemis avec lesquels composer: la température, l’humidité et le mouvement ! (il semblerait que les cafards, le quatrième, soient disparus).

La dernière anecdote concerne les œufs, Tessa une fois de plus inspirée décide avec notre enthousiaste accord, d’incorporer un œuf frais aux nouilles chinoises qui mijotent pour le repas du soir.Nous sommes tous affamés dans le carré, excités (comme à chaque repas) par cette activité loin d’être monotone quand Tessa pousse un petit cri immédiatement suivi d’une odeur épouvantable qui signe la perte totale de la marmite, l’œuf ayant évidemment profité du sursaut pour atterrir dans notre convoité!
Les œufs, achetés au marché de Mindelo n’étaient pas datés, nous organisons une loterie pour le lendemain qui marquera les nasales !

Goudrome avance sous spi par quinze nœuds de Nord Est. La grand voile est en l’air et moi au plancher à tester les limites de la pharmacie de bord pour me débarrasser d’une douleur type rage de dents (inflammation d’une dent de sagesse qui n’a rien trouvé de mieux que de s’étendre à l’amygdale qui gonfle ostensiblement!) Pour la douleur, ma dentiste m’avait prescrit un solide cocktail, pour l’inflamation je mâche de la propolis pure et je dilue de l’extrait de pépins de pamplemousse en guise de bain de bouche.
Cette nuit l’équipage sera divisé en deux groupes de deux pour veiller au spi (le premier s’est accroché a la poupée haute de l’enrouleur et nécessite une sérieuse reprise). Cela ne manque pas, une petite faiblesse dans ce nylon ultra fin se transforme instantanément en énorme déchirure. Le spi a littéralement explosé par le centre sans raison apparente…
6h du matin, le projecteur de pont allumé, le cadavre de voile gît sur le pont et le mien dans la cabine juste en dessous. Les filles avaient pourtant consacré des heures à scruter puis rapiécer le moindre accroc. Dans notre malheur le vent fraîchi à l’aube.

Cette traversée s’annonce longue, mais nous sommes armés de patience et d’imagination pour discerner les côtes qui se découpent derrière l’horizon. Fini la course qui ne mène nulle part, nous allons simplement vers l’ouest, comme Lucky Luke à chaque fin d’ épisode. Le temps prend ici la dimension d’un long dimanche répété, l’océan nous offre du crédit à réfléchir. Le rythme des astres berce nos réflexions, je considère le tiers achevé (un peu optimiste) de ma vie. Les souvenirs passent entre mes doigts comme les boules d’un chapelet que j’égrène lentement :-« je garde, je garde pas. »-« on verra plus tard. »

Au 14ème jour, je n’ai pas ouvert de roman, pas regardé de film, les histoires des autres m’ extirperaient du moment présent. Par contre les projets se multiplient, les envies grandissent et se précisent.
2 jours plus tard, un contact est établi avec « Anegada », un catamaran en provenance des Sables d’Olonnes destinés à la location en Martinique. Jean-Philippe, son skipper nous donne la météo prise par BLU et ne nous cache pas la tension à bord avec ses deux équipières. A 4 jours des côtes, ils sont presque à sec de fuel et n’ont plus de gaz. Nous imaginons un scénario d’ entraide mais ils nous croisent en pleine nuit ; la distance qui nous sépare à l’aube les conduit à prendre cette décision: poisson cru et biscottes. Sur Goudrome, les réservoirs produisent encore des sons rassurants, même le gaz. Côté fuel, on aurait pu se passer de ce lest superflu puisque nous n’étions pas pressés (idem pour la production d’énergie pour laquelle on se passe parfaitement du moteur).

Ce qui nous manque particulièrement, c’est la pêche de poisson frais, trois leurres portés disparus dont une ligne complète (avec sa bobine, super !). Deux prises de dorades coryphènes : la première lâche la ligne à dix mètres (juste assez pour saliver et apprécier sa beauté), la seconde plus vicieuse nous offre un spectacle d’une grande cruauté. Tout est prêt dans le cockpit en commençant par l’équipage, il y a aussi la gaffe, les gants, le seau, etc. Avec toute la précaution du monde, je remonte lentement la précieuse ligne arrivée à présent contre la coque, il ne reste que quelques centimètres quand le poisson bondit et se détache. L’océan Atlantique et ce beau spécimen se souviendront de la note suraigue produite par nos cinq bouches à ce moment précis ! En guise de consolation, nous rejetons à la mer presque chaque jour les cadavres des poissons volants trouvés secs après leur atterrissage sur le pont (le frémissement de la coque déclenche leur envol de survie et signe ainsi la fin de leur existence).

8h50 heure locale, ce mercredi 24 février 2010, je crie « terre en vue ». C’est Sainte Lucie, l’île au sud de la Martinique qui s’imprime comme la première image réelle des Antilles.
Nous sommes de travers par un vent de force 5 passé Sud- Sud Est avant la nuit. Nuit entière consacrée à la barre tant la houle était puissante, des paquets de mer arrosaient pont et cockpit. Personne n’a vraiment dormi, un message de sécurité répété toutes les heures nous informait que le porte container « Angel N » avait coulé au large de Sainte Lucie, réclamant notre vigilance (de nombreux objets se trouvant à la dérive). On ne sent pas la fatigue, l’excitation est à son comble. Au son de ma voix annonçant la terre, Léo bondit du carré où il essayait, tant bien que mal, de conserver une position allongée.
Sa première entreprise consiste à se servir un mélange de céréales mais lorsque ses deux mains sont prises une vague vient coucher Goudrome. Ce que je vois alors ressemble à un tour de magie, Léo devient un objet volant dans un nuage de poussière ( une heure plus tôt, je découvrais mon bronzage en m’aspergeant de lait…).
Notre dernière journée de traversée commence, on se raconte nos rêves du jour (ces derniers mériteraient aussi un journal détaillé !). La nuit agitée a conduit Léo dans une maison bateau dans laquelle chaque pièce comportait des éléments de réglage du bateau.

Les creux et le vent diminuent à la mesure de notre approche, les 30°C à bord et la moiteur ambiante nous indisposent à présent, ces dernières heures seront les plus longues.
Nous arrivons tout en douceur à la voile au ponton d’accueil du cul de sac du Marin, où nous trouvons un accueil chaleureux, heureusement qu’on s’est fait des copains en attendant les bières fraîches … Dix minutes plus tard, alors que Jean-Marie nous indique une place, Goudrome tousse encore au niveau du moteur (juste l’ alimentation à réamorcer). Nous voilà en rade mais à bon port.
Cinq nouvelles personnes débarquent, ça y est, on l’a fait !

10 commentaires:

  1. Nous sommes heureux de vous savoir à bon port, et aprés lecture du récit de cette traversée pleine de rebondissement nous allons pouvoir ouvrir la bouteille de champagne à votre santé
    florence chantal olivier et michéle

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  2. Je voudrais signaler que le thon est une espece en voie de disparition.
    A part ca, cet episode etait palpitant.
    Je vous embrasse, maintenant revenez, vous me manquez!

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  3. Yihaaaaaa !!!

    A part çà, je tiens aussi à dire que cet épisode était palpitant.

    Laurène ma belle , tiens bon !
    Dis toi qu'après cette cruelle expérience stomacale, tu pourras te prendre des cuites phénoménale comme çà , l'air de rien ;-)

    Kiss

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  4. Bravo à tous pour cette longue traversée!
    nous somme tous ravi de vous savoir à bon port.
    Un grand merci à Xavier pour ce récit si captivant et à chacuns pour en avoir été les héros !
    Bonne chance pour la suite...
    Arthur

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  5. Suis super content que le club soit arrivé...
    Bravo à chacun d'entre vous, merci de la part du Goud...
    Bonnes vacances...
    jean rené

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  6. Yihaaaaaa !!!!!!!! On va enfin pouvoir deboucher cette bouteille de Veuve mise au frais rien que pour vous !!! Bravo , bravo , et rererebravo !!! Quelle formidable aventure , quel courage .... Merci de nous avoir tout raconte aussi bien , on y etait ! En tout cas ces semaines sans le blog ont ete bien longues pour nous ... Profitez en maitenant , reposez vous , amusez vous et ... attention a ne pas vous noyer dans le Rhum !!!!

    Bisous admiratifs de Shanghai !!!

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  7. Merveilleux récit, quelle aventure, merci pour ce moment que j'ai pu partager avec vous, j'ai des images plein les yeux... Je suis heureuse de vous savoir arrivés, bon vent pour la suite !! :-)
    Célia

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  8. Ca ka tien bien ?
    Ou Ka fair atention a soleil ka choffé et ven ka souflé.
    Pa tro ti rhum au decolage
    Tien ben raid, pa molir !
    Bon bagaie et gare aux manicous !

    Nico Caro Louise et Oscar

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  9. salut vous deux
    on s'essaye ici je crois que c'est ton email (repond nous quand t'as une minute )
    ici tout va bien
    retour peinard à montréal ou le printemps semble sous-jacent ,le peu de neige au sol fond et les températures sont clément(es) comme ce bon rhum de martinique
    pas assez de neige pour le ski de fond
    qu'a cela ne tienne on a fais un tour en vélo (gants et bonnet à pon pon)
    Tess a un vol sur Vancouver ce soir
    depuis samedi on se demande..et Khira?
    son capitaine et équipier sont-ils sain et sauf!..
    au moins de corps si ce n'est d'esprit?
    donne nous des nouvelles vite qu'on s'inquitète pas
    je met ça Cc en commentaire sur le blogue parce qu'on est pas sur d'avoir la bonne adress mail
    À+
    hug

    ozonewarrior@gmail.com
    tessawetherill@hotmail.com

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  10. Et alors ... il est mort le blog ? No more news ... on s'ennuie a mourir ici !!!! A vos "plumes "

    Bisous de Shanghai

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